Ken Nkuba : "Tout d’abord, je m’imprègne de l’aspect professionnel que requiert un stage de préparation, au sein d’une équipe première. Je me sens très bien entouré, avec beaucoup de moyens mis à notre disposition, que ce soit au niveau de la récupération, des équipements, etc…
On a aussi la nette perception que le Club va, bientôt, aborder les neufs derniers matches de la phase classique. Le fait de participer à ce stage constitue un plus dans mon apprentissage et va beaucoup m’aider dans ma progression.
Le cadre est superbe avec le soleil, la mer et la plage à proximité : toutes les conditions sont remplies afin d’effectuer une parfaite préparation."
Messie Biatoumoussoka : "Je n’avais jamais participé, ni été convoqué, à un stage, auparavant. Je n’avais pris part qu’à des séances d’entraînement. Comme Ken, c’est une première, en ce qui me concerne. C’est une très bonne expérience que de vivre, pendant une semaine, le quotidien et les exigences d’un noyau professionnel dont je suis très heureux de faire partie.
Dans les clubs du Havre et de Bordeaux, j’ai vécu le même registre de jeu basé sur la possession qui fait, plutôt, partie de mes points forts. Maintenant, le fait d’appartenir au Sporting de Charleroi est une très bonne chose car ce ne sont pas du tout les mêmes principes et le même style de jeu. Cela va me permettre de devenir un joueur plus complet."
K.N. : "Avant de partager la même chambre, je connaissais déjà Messie, bien avant, et on a déjà eu l’occasion de s’apprécier, mutuellement. C’est vrai que c’est la première fois que nous vivons quelque chose, ensemble, durant une semaine. Cette cohabitation ne peut que renforcer les liens entre nous."
M.B. : "Ken est une très bonne personne à laquelle je me suis forcément attaché, depuis mon arrivée au Sporting, puisque l’on s’est connu au sein des U21. Je suis très content d’être avec lui. Nous passons des bons moments, d’autant plus quand c’est avec quelqu’un que l’on apprécie et à qui l’on porte beaucoup d’estime."
K.B. : "Je dois dire que Messie m’a pris sous son aile. Je suis encore très jeune. Il me donne des conseils très précieux et le fait de partager cette expérience avec lui sera bénéfique dans ma progression. Nos origines font en sorte qu’il puisse être un peu plus à l’aise, en ma compagnie.
Jusqu’à ce dimanche, au cours d’une séance, je n’avais encore jamais eu l’occasion d’occuper une position défensive. C’était une première, pour moi, et Messie en a beaucoup ri car il constatait que je n’avais pas du tout l’attitude d’un défenseur de formation. En tout cas, c’était très chouette de se mettre dans la peau d’un défenseur et j’ai pu ainsi ressentir les sensations qui l’animent quand il se retrouve devant un attaquant.
On est dans une équipe qui fait beaucoup de courses, qui pratique un jeu offensif poussé, mais également défensif. C’est très intéressant d’être confronté à ces deux situations, il faut en profiter pleinement."
M.B. : "Quand j’étais au Havre, cela m’était souvent arrivé de dépanner en tant que numéro 6, devant la défense. Mais, depuis, j’ai été tout le temps confiné au poste de défenseur central.
Hier, le Coach a fait en sorte que nous puissions tous évoluer à chaque poste et, donc, je me suis retrouvé en position d’attaquant. Il est évident que cela procure une drôle d’impression et, pour ma part, j’ai pu également me rendre compte de ce que cela représentait d’occuper une position plus offensive."
K.B. : "Mon objectif majeur est de continuer, sur ma lancée, et de jouer, sans me préoccuper de ce qui se passe, autour. Je ne peux qu’espérer, un jour, me retrouver, à nouveau, parmi les joueurs du noyau A."
M.B. : "Mon agent avait eu des contacts avec Mehdi Bayat. Le projet qu’il avait présenté, à mon égard, m’avait immédiatement plu. À partir de ce moment-là, tout était bien clair dans mon esprit. Je ne souhaitais qu’une seule chose : signer à Charleroi, sans avoir encore à réfléchir.
Bien entendu, je formule le vœu de pouvoir continuer sur la voie qui m’est tracée, de répondre présent, tout de suite, et d’être bon, à chaque fois que le Coach fera appel à moi. Il n’y a pas besoin de beaucoup de temps, ni de beaucoup de chance, pour lancer une carrière. Je dois être conscient de cela."