« Nous avons montré un très bon état d’esprit, une très grosse envie et une très bonne mentalité. Surtout au regard d’où nous venons et de la période que nous avons vécue jusqu’au match à Saint-Trond.
Nous avons livré une première mi-temps presque parfaite au niveau de l’organisation et nous nous sommes notamment procuré deux situations très intéressantes qui auraient pu nous permettre de mener au score à la pause. Par rapport à la mise en place sur le terrain, nous avons évolué avec un dispositif différent par rapport aux semaines précédentes. C’était un système que nous avons spécifiquement mis en place pour Anderlecht et nous avons pris un certain risque dans la mesure où nous avons quelques manquements dans notre secteur offensif. Nous verrons dans la longueur si nous pourrons encore évoluer dans ce système, mais il est évident qu’avec deux attaquants, nous aurions dû nous procurer plus d’occasions. Pour autant, je ne jette la pierre à personne car c’était une première et mes joueurs doivent encore apprendre à se connaître. Dès lors, le bilan est positif.
La physionomie du match a évidemment changé avec la montée au jeu d’Okaka pour Anderlecht. Lorsqu’il n’était pas là en première période, l’important était surtout de fermer les intervalles et les percées à l’intérieur du jeu avec Conte et Praet et de canaliser Ezekiel dans la profondeur. En seconde période, il fallait alors fermer les flancs. Au-delà de la perte de balle qui amène le but d’Anderlecht, nous n’avons pas su fermer le flanc comme il le fallait sur le centre d’Obradovic. Mains face à un joueur atypique comme Okaka – deux mètres de haut, deux mètres de large – n’importe quel joueur au duel avec ce dernier aurait éprouvé des difficultés…
Même si Anderlecht sortait d’un match de Coupe d’Europe, nous avons joué contre l’un des meilleurs noyaux du championnat belge et nous avons su mettre en place quelque chose de nouveau, même après les mouvements que nous avons enregistrés au mois d’août. C’est surtout cela que je veux retenir. »