L’Edito d’après-match…. Et si l’histoire repassait les bons plats ?

30 juillet 2017

 

 

Qui dit nouvelle saison dit nouvelles ambitions mais aussi… nouveaux joueurs et on avait hâte de les découvrir de part et d’autre. 

Du côté des Zèbres, excepté Marco Ilaimaharitra, pour qui il faudra attendre son complet rétablissement, Dodi Lukebakio et Núrio Fortuna eurent droit à un match plein avec, pour le premier, de très bons jaillissements, une présence continuellement sollicitée sur les phases arrêtées et, déjà, comme son coéquipier, une parfaite intégration dans le système de jeu prôné. 

Quant à notre nouvel arrière droit portugais, outre un placement de bon aloi, il put faire preuve d’une belle vivacité alliée à des infiltrations percutantes très intéressantes. 

Enfin, notre nouvelle recrue offensive iranienne, Kaveh Rezaei, montra, en l’espace de quelques minutes, un enthousiasme prometteur et ne tarda pas à faire étalage de ses qualités de passeur lorsqu’il délivra un très bon service à Amara Baby sur la grosse occasion de la 88’ dévolue à Enès Saglik, lequel fut considérablement gêné par l’esprit d’à-propos de Kaminski.

En ce qui concerne nos visiteurs du soir, Kumordzi, Verboom, Ajagun et Lepoint étaient titularisés d’emblée tandis que Budkivskyi impressionna par son imposant mètre 96 dans la dernière demi-heure de jeu.

Comme on le pressentait, Felice Mazzù disposa ses joueurs dans un 4-4-2 logique en regard des joueurs appelés à en découdre et Yannis Anastasiou lui opposa un système 4-3-1-2 avec des permutations entre Lepoint et Ajagun pour venir soutenir les deux attaquants de pointe Ouali et Chevalier.

Si les Carolos semblaient sur le velours après 10’ et l’impeccable conversion par David Pollet d’un penalty justifié sur Stergos Marinos, le 2-0, qui aurait pu sanctionner la première période, ne vint finalement jamais.

A chaque fois, Chris Bedia et Dodi Lukebakio trouvèrent un Kaminski suffisamment inspiré que pour endiguer des desseins qui auraient largement contribué à aborder une seconde mi-temps avec plus de quiétude et de sérénité.

Au contraire, les Courtraisiens accentuèrent le paradoxe d’une possession de balle en leur faveur avec, de la 50’ à la 55’, trois énormes possibilités. Tour à tour, Chevalier, Lepoint et surtout Kumordzi loupèrent de faire revenir leurs couleurs dans la rencontre, Nicolas Penneteau repoussant sur son poteau gauche la très dangereuse reprise de la tête de l’ex-Genkois sur un centre d’Ajagun.

Leurs adversaires prestant plus haut, les Zèbres héritèrent d’opportunités en contre plus significatives et de plus d’espaces. À la 69’, Enès Saglik délivra un bon ballon sur la tête d’Amara Baby qui loupa le cadre de peu et à la 74’, après un formidable nouveau raid de ce dernier, Dodi Lukebakio trouva l’inévitable Kaminski sur la trajectoire de son tir tendu.

Les montées au jeu de Stojanovic, Budkivskyi et Van Eenoo n’apportèrent pas la fraîcheur et les solutions souhaitées par leur coach alors que, dans l’autre camp, Felice Mazzù assurait l’étanchéité de son axe médian par le retrait de David Pollet et l’introduction de Cristophe Diandy.

Le Sporting reprit progressivement le contrôle du jeu et géra son avantage sans forcer jusqu’au terme de la rencontre en se montrant plus altruiste dans les intervalles ainsi que dans la conquête des seconds ballons.

3 points, 1-0… Et si l’histoire pouvait repasser les bons plats appétissants de la défunte saison pour qu’elle se répète à Mouscron ?

Allez les Zèbres ! We Are Charleroi !