La conférence de presse avant Charleroi – RWDM : Rik De Mil répond aux journalistes

Pour sa première en tant que coach du Sporting de Charleroi, Rik De Mil s’est présenté en salle de presse afin de répondre aux questions des journalistes.

La conférence de presse, divisée en trois parties, peut être visionnée gratuitement sur la chaîne YouTube Sporting Charleroi TV.

Partie 1 : l’arrivée de Rik De Mil

Partie 2 : le sportif

Partie 3 : Rik De Mil

« Les premiers jours se sont très bien passés. Bien sûr, il y a beaucoup de travail mais j’ai été bien aidé. Je suis vraiment content et très fier d’être ici dans un grand club comme Charleroi. Le stage a été très important pour connaître le groupe. Comme je l’ai dit, ma philosophie, c’est que l’on doit travailler ensemble dans un esprit familial, de groupe, en y instaurant la mentalité adéquate.

Il était normal que le doute s’installe dans l’équipe à la fin de la phase classique car mentalement, c’est lourd à supporter. Il y avait beaucoup de questions dans les têtes. Dans cette situation, il faut à nouveau créer un groupe et c’est que je me suis attaché à faire jusqu’à présent ; un groupe volontaire qui croit et qui accepte que la situation ne soit pas facile. Mais si tout le monde fait le boulot, on a beaucoup de qualités pour réussir.

Dans mes principes, Il faut pouvoir reproduire en match ce que l’on a fait à l’entraînement durant la semaine. Je veux qu’il y ait beaucoup d’intensité, de discipline, mais aussi de la joie. Pour créer un groupe, on a besoin de règles car si on veut exercer un pressing, tous les joueurs doivent savoir quoi faire. Pour les play-downs, il ne faut pas dire que l’on a plus de qualités. La base en football, ce sont les duels, les seconds ballons, le collectif, le fait d’être mentalement prêts. Seulement après, on peut parler de qualité.

Bien évidemment, j’ai une idée de la façon dont on va évoluer. J’ai déjà joué avec un système en 3-5-2 et même en 3-4-3 ; à Westerlo, c’était un 4-2-3-1. Cela dépend des joueurs. Mais je tiens à mes principes, ceux de presser plus haut, de donner de l’intensité dans la manière que l’on effectue le pressing. Je veux une équipe qui joue au foot, sans donner continuellement de longs ballons ou qui va juste jouer dans la transition.

Il est vrai que l’équipe a éprouvé des difficultés pour marquer. Mais on ne doit pas seulement s’attarder sur les attaquants. Il faut regarder l’équipe et ce qu’elle s’est créé comme occasions. Je pense qu’elle peut s’en créer plus. J’espère que ce sera le cas ce samedi. La réalité, c’est que l’on n’a que six matches. Je suis réaliste car on ne va pas jouer comme le Real ou Barcelone. L’important, c’est de créer à nouveau une base de travail et construire progressivement le jeu que je cautionne. L’équipe a beaucoup travaillé cette semaine et les joueurs ont montré beaucoup de positivité. Par rapport à cela, je suis satisfait.

Je ne crois pas à des entraînements de deux heures ou deux heures trente. Ceux-ci sont axés sur l’intensité et la finition. Tout le monde doit être également sur la même longueur d’onde sur le plan tactique ainsi que sur le plan physique. Je ne suis pas naïf, on ne va pas pouvoir presser tout le temps avec un bloc haut car à certains moments, on se retrouvera avec un bloc bas. Dans ce cas, il faut pouvoir garder une organisation stable.

Il y avait certains aspects que l’on devait améliorer sur le plan de la discipline. Les joueurs sont demandeurs d’une structure, de savoir ce qu’ils doivent faire sur le terrain mais aussi en dehors. J’ai écouté beaucoup les joueurs car je crois en l’évolution individuelle. Et s’il y a un développement sur le plan individuel, l’équipe en retirera du profit. C’est un challenge et j’espère que j’en ai déjà accompli une petite partie.

Quand je vois les entraînements, il y a beaucoup de qualités dans ce noyau. Il faut lui ramener de la confiance car une équipe qui en manque ne joue pas bien. Il faut créer quelque chose de fort ensemble pour pouvoir prendre des points.

Aussi bien à Bruges, qu’à Westerlo, j’ai toujours ressenti de la pression. Il est évident qu’il y en a aussi à Charleroi. J’aime la ressentir, c’est pour cela que je suis devenu coach. Le challenge est peut-être plus important ici car le temps est court et il faut directement y répondre.

Je conforte Marco Ilaimaharitra dans son rôle de capitanat. Pour moi, un capitaine n’est pas seulement le joueur que l’on voit sur le terrain. L’important, c’est tout ce qu’il peut faire pour le groupe. Dans celui-ci, il y en a plusieurs ; il y en a quatre ou cinq qui sont aussi des leaders dans les vestiaires. Ce sont des personnes importantes pour le groupe qui prennent leurs responsabilités chaque jour.

Dans ma carrière, j’ai pris le temps pour franchir les étapes et progressivement, j’ai pris conscience que mon rêve pouvait se réaliser. Étape par étape, j’ai toujours appris en essayant d’apporter le meilleur. Il faut travailler dur et y croire chaque jour. Il y a toujours un nouveau rêve à réaliser.

J’ai travaillé avec cinq entraîneurs et je peux dire qu’avec Alfred Schreuder, c’était magnifique. La manière dont il communiquait avec ses joueurs me plaisait beaucoup. Il y a des choses que j’ai apprises de lui et qui ont fait en sorte que j’ai pu m’améliorer.

L’objectif atteint à Westerlo m’a donné de l’énergie. Lorsque Charleroi est venu et que j’ai pris connaissance des ambitions, je n’ai pas douté un seul instant pour saisir ce challenge. Le plus important, c’est de rester humbles et réalistes tout en travaillant dur pour attaquer la situation actuelle.

Yannick Ferrera est un bon coach. On ne sait pas comment lui et ses joueurs vont aborder le match. On a beaucoup de respect pour eux mais il faut avant tout garder les pieds sur terre, penser à nous-mêmes et être prêts.

Jules Van Cleemput, Stefan Knezevic et Isaac Mbenza ne seront pas disponibles pour affronter le RWDM. »

Tous derrière les Zèbres !