Maxime et Mikaele, quels ont été vos parcours avant d’arriver au Sporting ?
Maxime Busi : "J’ai commencé le football à l’âge de 5 ans et demi dans un club, tout près de chez moi, à Ivoz-Ramet. Après six mois, j’ai participé au Challenge Edhem Sljivo et le Standard de Liège m’a repéré. J’y ai passé huit saisons et j’y ai effectué ma formation en équipes de jeunes jusqu’en U 14. Ensuite, j’ai rejoint Saint-Trond qui, à l’époque, était en D 2, où j’ai pu côtoyer Samba Diawara durant deux saisons au sein des Réserves, avant d’aboutir au Sporting de Charleroi. C’est d’ailleurs lui qui est à l’origine de mon arrivée chez lez Zèbres car le Club était intéressé par mon profil d’arrière droit – qui est d’ailleurs mon poste de prédilection."
Mikaele Falzone : "J’ai débuté à Dilbeek, au même âge que Maxime, où j’ai joué jusqu’en U 10. Anderlecht était venu aux nouvelles, ainsi que pour deux de mes coéquipiers, alors que j’évoluais en U 8, mais je suis le seul des trois à ne pas avoir été retenu. Cela ne s’est pas bien terminé avec mon club d’origine et puis, j’ai fréquenté pendant neuf mois la N Seth Academy à Bruxelles et c’est lors d’un match face à Tubize qu’Anderlecht est à nouveau revenu à la charge. J’ai subi un test mais je n’avais pas un bon sentiment. Ensuite, je suis allé passer d’autres tests à La Gantoise, Bruges et au Standard de Liège. Finalement, je suis resté à La Gantoise pendant deux ans avant d’atterrir à Tubize et, maintenant, à Charleroi en occupant, depuis toujours, le poste d’ailier gauche."
Comment avez-vous appris que vous alliez participer au stage ?
M.B. : "C’est Felice Mazzù qui est venu me trouver après un entraînement avec l’Équipe première. Il m’a dit qu’il était content de mes prestations et que j’allais prendre part au stage. Évidemment, je suis très heureux d’être là et de pouvoir en profiter."
M.F. : "J’ai appris la nouvelle quand Samba Diawara m’a appelé 48 heures avant le départ. Avant, ce n’était pas une certitude et il est vrai que j’avais toujours gardé en moi l’espoir d’être convié au stage. Cela m’a fait très plaisir et je suis conscient que c’est une expérience très enrichissante pour la suite de mon parcours."
Comment cela se passe au niveau de vos rapports avec les joueurs les plus anciens, est-ce qu’ils vous couvent, ils vous donnent des conseils ?
M.B. : "Tous les joueurs sont fort sympathiques, ils nous ont très bien accueillis. C’est très chouette de vivre ce stage à leurs côtés."
M.F. : "Pour ma part, c’est la même chose. J’ai la chance de partager la chambre de Nicolas Penneteau qui n’arrête pas de m’encourager et de me motiver. Et nous nous sentons très soutenus par nos coaches."
Il y a une grosse différence entre les Espoirs et l’Équipe première ?
M.F. : "Oui, je trouve. L’Équipe première, c’est un autre monde. On s’aperçoit que c’est plus costaud au niveau de l’engagement physique et la fréquence des entraînements."
M.B. : "Sur tous les aspects, on sent directement que l’on rentre dans la vie d’un groupe professionnel. Même si on s’en approche au sein des Réserves, on s’aperçoit tactiquement et physiquement de la différence entre les deux catégories quand on franchit le palier. Les kinés – qui sont très présents pour nous –, les analyses vidéo, tous ces paramètres, c’est beaucoup plus poussé."
Quelles sont vos attentes à court et long terme ?
M.B. : "Je vis, pour le moment, l’instant présent. Actuellement, mon seul désir, c’est de m’entraîner le plus longtemps possible avec le noyau A. À long terme, c’est d’essayer de me faire une place parmi les professionnels, en prenant le temps qu’il faut, évoluer le plus possible sans brûler les étapes."
M.F. : "C’est un souhait identique pour moi. C’est un rêve qui se réalise, que de pouvoir côtoyer des joueurs pros. Je goûte chaque minute de ce stage. Après celui-ci, je vais continuer à bien m’entraîner en espérant que j’aurai également l’opportunité de devenir un joueur professionnel et avoir l’occasion de jouer des matches contre de grands clubs."
Maxime Busi
Mikaele Falzone
