Bessilé : « Ce but a été une délivrance »
C’était une rencontre difficile, sur un terrain compliqué à jouer. Nous avons su gérer ce match de la meilleure des manières. C’est-à-dire que nous avons joué simple, nous avons remporté nos duels et sommes restés concentrés du début à la fin.
Nous n’avons pas trop parlé de la météo ou du report du match. Nous sommes restés focus sur la rencontre et avons parlé de comment la remporter. C’était le plus important.
Ce but a été une délivrance. C’est ce que nous attendions. Dans un match comme celui-ci, on attend le moindre déclic, tout ce qui peut faire que nous l’emportions. Ça m’a réussi, ce soir, et j’en suis heureux pour toute l’équipe.
Buteur n’est pas inscrit sur mon CV. Mais on travaille quotidiennement et on saisit toutes les opportunités qui se présentent, les moindres occasions devant le but. J’essaie de les prendre et cela me réussit plutôt bien.
Je me sens très bien au Sporting. J’ai reçu un très bon accueil et cela m’a permis de bien m’intégrer dans l’équipe. À côté de cela, je continue de travailler, de progresser sur les divers aspects de mon jeu. En deux mots, je me sens très bien.
Dès le prochain entraînement, nous allons nous concentrer sur Genk. Nous savons que cela sera un match difficile et qu’il faudra prendre au sérieux.
Defays : « On ne doit pas être trop content »
Les conditions étaient très difficiles pour les deux équipes. C’était un match de bonhomme et les deux camps se sont engagées à 100 % dans les conditions qui étaient celles d’aujourd’hui. Les statistiques font le reste et montrent que nous étions au-dessus sur tout même si, quelque part, sur l’ensemble du match, c’était indécis sur tout.
Il faut savoir réagir, s’adapter très vite, adapter son jeu selon les circonstances. On n’a pas pu réaliser le jeu à passe qui est notre grande qualité, on devait avoir un jeu plus direct aujourd’hui.
Être dans une bonne spirale, c’est bien, mais on ne doit pas être trop content. Ok, on a battu le Standard et Ostende, mais on doit déjà penser à Genk.
Still : « Aujourd’hui, c’était à celui qui s’adapterait le mieux aux conditions et au terrain »
Dans ces conditions, c’était impossible de réussir à faire même une bonne passe, de contrôler et enchaîner sur une seconde passe. Mon analyse est surtout de savoir quelle équipe allait au mieux s’adapter aux conditions extrêmes. En étant égoïste, on l’a plutôt bien fait et on peut être satisfait des occasions crées durant la rencontre. On aurait dû se mettre à l’abri plus vite dans le match. On ne l’a pas fait et on a eu des moments compliqués en seconde mi-temps, mais encore une fois, comme la semaine passée au Standard, on sait que l’on va avoir des moments difficiles pendant le match. On a eu de la chance avec le poteau et quelques sorties importantes de Koffi. Tant que c’est 0-0, on sait que nous avons la qualité pour amener le ballon dans le rectangle, que ce soit dans la profondeur avec Shamar et Mama, la qualité individuelle d’Anass, Ali ou Adem, ou alors des ballons dans le box comme le but inscrit.
Je suis fier de la persévérance et l’esprit de vouloir aller au bout et d’arracher la victoire et, en fait, c’est très compliqué d’analyser un match comme celui-là, je suis soulagé et heureux de ce que l’équipe à montrer en terme de combativité.
Avec Blessin, nous étions inquiet des éventuelles blessures, on le voit avec l’intervention d’Andréou après 2 minutes de jeu. On passe à 2 doigts d’une grave blessure qui n’est pas une blessure de football. Je suis extrêmement soulagé qu’il n’y ait pas eu de blessure grave.Il y avait un risque pour l’intégrité physique et d’un autre côté, on n’a pas envie de remettre les matchs, car les calendriers sont surchargés.
Tactiquement, pas de soucis, car c’est la mise en place pour gagner le match. Il faut une considération tactique, mais c’est au niveau technique le plus compliqué. Aujourd’hui, c’était à celui qui s’adapterait le mieux aux conditions et au terrain. On voulait absolument une densité au milieu pour récupérer le plus de second ballon.
Le but fait partie de notre concept de jeu. Les défenseurs doivent apporter un surnombre devant. Stefan a marqué la semaine passée de plein jeu, Jules marque ici contre Eupen. C’est la façon dont on veut qu’ils apportent un surnombre devant. C’est ce que l’on dit à l’entraînement, si tu y vas, vas y jusqu’au bout et va marquer le but. Il ne faut pas s’arrêter à 20 mètres car alors on perd l’avantage du surnombre.
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