Sporting de Charleroi – KV Courtrai : le débrief
Bernard Hens est un passionné du Sporting de Charleroi depuis le plus jeune âge. Au fur et à mesure des années, il a démontré sa passion pour le blason zébré et est devenu un membre officiel de la WebTeam du club.
Avant et après chaque rencontre des Zèbres, Bernard vous propose une préface et un débrief complet du match carolo.
Le Regard de Bernard
Au-delà de toute considération tactique ou mathématique, un seul mot jaillira de notre bouche : ouf ! Une première victoire accueillie tel un soulagement, les bras ouverts. Une première victoire appréciée à sa juste saveur avec le sourire aux lèvres et l’écharpe autour d’un cou qui ne le quitte pas, comme la bague au doigt qui marque une union à des couleurs, le noir et le blanc indissociables à jamais. Une délivrance qui répond à un vœu que tout le monde chérissait aux préludes d’un match entre deux équipes dont l’objectif majeur et unique n’avait que la victoire comme seul mot d’ordre.
Dans une configuration similaire à celle qui avait fait douter, la semaine passée, une équipe de Bruges appelée à reconquérir les lauriers, les Zèbres s’installèrent d’emblée dans le camp courtraisien en essayant d’exercer un pressing susceptible de déjouer le plus vite possible les desseins adverses.
Après le but d’Isaac Mbenza qui aurait dû conforter ses partenaires à asseoir leur domination territoriale, c’est le contraire qui se produisit avec deux grosses possibilités courtraisiennes dont l’une sauvée à même la ligne par Rogelj et l’autre annihilée de toute justesse par Andreou peu après la 40’.
Alors que le quatrième quart d’heure avait été plutôt bien négocié par les Carolos, les deux formations se partagèrent des occasions peu après l’heure de jeu, des occasions qui auraient pu faire basculer définitivement le match en faveur des Zèbres – sur l’action initiée par Rogelj à la 62’ – ou au bénéfice des Kerels avec cette frappe de Davies sur le poteau qui faillit surprendre Hervé Koffi.
Avec deux nouveaux changements et la montée au jeu de Massimo Bruno, Edward Still tenta le tout pour le tout mais ceux-ci ne lui permirent pas d’inquiéter le gardien zébré qui a pu ainsi signer sa seconde clean sheet de la saison.
Voilà trois points qui font un bien fou au mental des Zèbres qui se présenteront dimanche prochain au Stade Marien avec l’ambition de confirmer leur renouveau !
Felice Mazzù : « Trois points qui vont faire beaucoup de bien à l’équipe, au staff, aux supporters et au club. »
« On est finalement contents d’avoir pris les trois points. Ce n’est certainement pas notre meilleur match sur les huit que l’on vient de jouer mais le plus important, c’est d’avoir gagné tout simplement. On a eu, peut-être, la petite chance que l’on n’a pas eue dans les matches précédents, notamment avec ce ballon sur le poteau, qui avait été relâché. Quand on ne gagne pas, il y a une certaine peur, un stress qui s’installe et c’est ce qu’on a vécu aujourd’hui. On a réussi à se lâcher en première mi-temps. On a été plus dans la peur et le stress de revoir des scénarios que l’on avait déjà vécus avec Saint-Trond, Anderlecht, et Bruges. Les joueurs ont certainement mis un peu le frein et sont restés plus dans une position défensive avec des duels, des relances avec du déchet peut-être. On a eu des situations en reconversion où on aurait pu mettre le deuxième but. Ces trois points vont faire beaucoup de bien à l’équipe, au staff, aux supporters et au club. »
Parfait Guiagon : « Très heureux de cette victoire »
« Je suis très heureux de cette victoire. Cela va mettre tout le monde en confiance. Cette victoire va aussi faire du bien et moral et permettre de respirer un peu au classement. Je le répète, mais ça va apporter beaucoup de bien à l’équipe.
Nous avons essayé de développer du beau jeu, mais face à de telles équipes, ce n’est pas évident. Parfois, ça passe et, d’autres fois, ça ne passe pas. Nous allons continuer de travailler, la semaine. Ce qui compte, surtout, c’est le résultat et la victoire.
Cela m’a fait plaisir d’entendre les supporters scander mon nom, lorsque je suis sorti. Cela me met en confiance et me donne envie de me donner, encore plus, sur le terrain. Cela semble anodin, mais ça fait du bien au mental. »
Interview P. Guiagon : Jean-Marc Alias, WebTeam RCSC.
Tous derrière les Zèbres !
