COMMUNIQUÉ DE PRESSE : NOUVELLE STRUCTURE ET GOUVERNANCE

8 décembre 2023 #CLUB#COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Charleroi, 08/12/2023

COMMUNIQUE OFFICIEL

Actionnariat du Sporting de Charleroi

La genèse
Le Sporting de Charleroi a été repris en septembre 2012 par Mehdi Bayat et Fabien Debecq. A l’époque dans une situation financière catastrophique, le club a entamé un long processus de redressement marqué par une croissance fulgurante au fil des années.
Le Sporting est ainsi passé d’un chiffre d’affaires de 6,5 millions d’euros lors de la reprise à 30 millions par an aujourd’hui.

Sur le plan sportif, cette croissance a permis au club de passer du statut d’une formation jouant pour le maintien à celui d’un club qui se mêle une année sur deux à la lutte pour le top 6.
Charleroi a toujours œuvré à se positionner dans le sillage des grandes équipes du pays.
Au classement des 5 dernières saisons, le Sporting est à ce jour top 7.

L’échiquier du football belge a changé

Depuis quelques années, la situation du football professionnel belge a fondamentalement évolué depuis l’arrivée de nouveaux investisseurs à la tête de plusieurs clubs, de fonds d’investissements étrangers et/ou d’autres stratégies multiples clubs, lesquelles ont complètement redistribué les cartes en Jupiler Pro League et même en Challenger Pro League.

A l’époque, j’avais l’ambition personnelle de penser que le Sporting de Charleroi allait pouvoir atteindre le top 5 en Belgique au vu de notre croissance. Je n’aurais pas pu imaginer que l’on assisterait à l’essor de clubs comme l’Antwerp, soutenu par son Président mécène, de l’Union St-Gilloise via ses connexions anglaises voire même cette année du Cercle de Bruges soutenu par Monaco, chacun bénéficiant de l’apport d’investisseurs et/ou de clubs étrangers, pour ne citer que ces clubs-là car les investisseurs étrangers sont effectivement à la tête de nombreux autres clubs belges”, confie Mehdi Bayat.

Il y a deux ans, désireuse d’appréhender au mieux sa croissance et une structure grandissante, la Direction du Sporting de Charleroi a décidé de commander un audit externe complet de son modèle de fonctionnement. Il s’agissait d’une part de réaliser un scan de la situation et de la structure du club, d’autre part de cibler les volets à corriger pour poursuivre le développement du RCSC.

Le constat a clairement été de revoir le mode de fonctionnement et d’acter la nécessité d’une profonde réforme interne.
Aussi, les auditeurs ont fait apparaître le risque apparent de devoir confier les principales responsabilités du club sur les seules épaules de son administrateur délégué.

Mehdi Bayat a alors conclu qu’il était temps d’ouvrir le capital de la SA Sporting du Pays de Charleroi.

La nécessité d’ouvrir le capital du club

Au cours de ces 24 derniers mois de réflexion stratégique menée en concertation avec le bureau PwC , deux possibilités se sont présentées au Boulevard Zoé Drion :

– soit vendre les parts majoritaires du club avec la résultante de le mettre entre les mains d’institutions étrangères qui allaient prendre le contrôle total du club,
– soit vendre une part minoritaire, de coupler la démarche à une augmentation de capital afin de pérenniser le club.

C’est cette seconde option qui a finalement été prise au Sporting de Charleroi.

Ceci dans une situation plus difficile puisque le Sporting va prochainement publier une perte à son exercice comptable pour la première fois en 10 ans.
Cela s’explique par la non vente de ses joueurs les plus convoités, de la perte financière au niveau des droits TV après le litige covid qui a contraint la Pro League a rembourser plusieurs millions d’euros, ou encore l’augmentation considérable des lois sociales et du précompte sur le salaires des joueurs. La perte n’était pas prévue au budget carolo, elle aurait pu être évitée en cas de vente l’été dernier de Ken Nkuba comme cela était pratiquement acté, juste avant la blessure du jeune talent.

En optant pour la non vente de joueurs lors du dernier mercato estival, et en se privant des rentrées financières y afférentes, le Sporting a voulu donner de la stabilité à Felice Mazzù et la possibilité d’être dans la continuité de son excellent travail réalisé lors de son arrivée au second tour la saison dernière.

Notons également que le club affichait des fonds propres positifs de l’ordre de 18 millions d’euros lors du dernier bilan publié, signe non seulement de la bonne santé financière mais aussi du travail effectué au cours des 10 dernières années. Un chiffre qui contraste avec des fonds propres négatifs à hauteur de 3,5 millions d’euros lors du premier bilan publié en 2012. En une décennie, le Sporting a dégagé ainsi plus de 20 millions d’euros de profit grâce au travail de toutes les composantes du club. Des sommes qui ont toujours été intégralement réinvesties dans le club, lui permettant de présenter aujourd’hui une bonne santé financière.

Un nouvel investisseur pour le Sporting de Charleroi

Le club a donc souhaité faire entrer un nouvel investisseur dans son conseil d’administrationtout en procédant parallèlement à une augmentation de capital de l’ordre de 6 millions d’euros.

David Helmer, entrepreneur américain avec plus de 40 ans d’expérience dans le monde des affaires aux Etats-Unis et à l’international, va prendre une participation minoritaire dans la SA Sporting du Pays de Charleroi.

Récemment, il a vendu sa société Helmer Scientific, une entreprise de dispositifs médicaux distribués dans 130 pays, et a manifesté l’intérêt d’investir au Boulevard Zoé Drion.

David est le CEO de Catalytik Group, entreprise qui regroupe tous ses investissements dans le secteur sportif. Catalytik rentre par conséquent à l’actionnariat du Sporting de Charleroi en prenant une participation dans le Club via des actions existantes et contribue également à l’augmentation de capital.

De son propre aveu, il sera un “silent partner”. En d’autres termes, il ne sera pas actif dans le fonctionnement du club au quotidien. En revanche, il va se positionner dans le volet stratégique du RCSC, apportant tout son savoir-faire et son expertise d’entrepreneur. Il aidera le club dans le cadre de l’application d’une stratégie de bonne gouvernance, dans le fonctionnement du conseil d’administration où seront décidées les stratégies à moyen et long termes du Sporting de Charleroi, devenu une grande entreprise et nécessitant d’être gouvernée comme telle.

Par ailleurs, David Helmer est également engagé depuis 15 ans dans le business au Rwanda et depuis 8 ans dans le développement du sport.
Il est notamment engagé dans l’acquisition du club de Amagaju Fc en première division Rwandaise.
Il a également développé Center for Global Sport (CGS) qui s’occupe de 500 jeunes de 6 à 15 ans répartis sur 6 centres au Rwanda dont l’objectif est la détection et formation de jeunes talents.
Lucas Cannoot, CEO de CGS, d’origine belge, bénéficie d’une grande expérience dans le paysage footballistique et permettra de développer le lien direct avec le Sporting de Charleroi.

Le Sporting de Charleroi devra déterminer la relation à établir avec ce pays d’Afrique où David Helmer entend investir au sein d’un club de division 1 rwandaise. Dans un monde aujourd’hui ultra concurrentiel où il devient de plus en plus compliqué de faire un recrutement judicieux, nous avons la volonté avec David de pouvoir créer un pont avec l’Afrique de manière à créer une vraie stratégie permettant d’aller repérer et attirer des talents parmi les nombreux joueurs de qualité que compte le Rwanda et le continent africain. Il s’agira d’un volet sportif parmi d’autres options que nous développerons parallèlement à notre école des jeunes et notre réseau de scouting actuel”, ajoute Mehdi Bayat.

Un rôle plus actif pour Fabien Debecq

Président du Sporting de Charleroi depuis 2012, Fabien Debecq a accompagné durant les premières années Mehdi Bayat dans la mise en place d’une nouvelle structure administrative et financière.
Ces dernières années, son rôle actif au « day-to-day » a diminué par manque de temps dû à son activité professionnelle, mais cela ne l’a pas empêché de soutenir Mehdi Bayat dans la gestion du club.

Aujourd’hui, Fabien Debecq va investir une partie de son temps afin de libérer Mehdi Bayat de certaines tâches qui deviennent trop lourdes à supporter pour une seule personne. Fabien Debecq aura donc un rôle plus actif, non pas sur le plan sportif, mais bien dans le fonctionnement et la bonne gouvernance du club. Son expérience depuis plus de 30 ans dans ce domaine, via sa société internationale « QNT », sera une vraie plus-value pour le club. Fabien Debecq sera membre du conseil d’administration où seront décidées les stratégies de bonne gouvernance.

Mehdi Bayat demeure quant à lui l’administrateur délégué du Sporting de Charleroi.
Il continuera à en assurer la gestion au quotidien, assisté des équipes en place dont notamment Pierre-Yves Hendrickx à la direction générale et Walter Chardon à la direction commerciale du club.

Un futur plan stratégique

Le premier objectif de ce nouveau CA sera donc d’œuvrer dans les prochains mois à l’élaboration d’un nouveau plan stratégique.

Le travail prioritaire du moment porte sur la volonté de concrétiser le développement du centre d’entraînement à Marcinelle en 2024 mais aussi de poursuivre le projet – soutenu par David Helmer – du nouveau stade, dont l’importance pour le club a déjà été maintes fois évoquée.

Le futur plan veillera à présenter la mise en place de ces différents dossiers de premier ordre ainsi que les autres volets définissant la vision stratégique du club à long terme.

Il lancera le process de fonctionnement du nouveau Sporting de Charleroi. Le plan sera dévoilé dans les mois à venir, après avoir permis à David Helmer de faire un état des lieux complet de la situation.

REVOIR LA CP

Actionnariat SA Sporting de Charleroi

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